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Le 25 février, la préfecture de l’Aude a classé le pigeon ramier comme espèce susceptible d’occasionner des dégâts (ESOD), autorisant ainsi sa destruction jusqu’au 31 mars et sur autorisation individuelle du 1er avril au 30 juin. Cette décision, contestée par l’association One Voice, a été suspendue par le tribunal administratif de Montpellier jusqu’à fin mars.
La controverse autour du pigeon ramier dans l’Aude
L’arrêté préfectoral visant à réguler la population de pigeons ramiers dans l’Aude a suscité une vive réaction de la part des associations de protection animale. La décision s’appuyait sur une consultation publique et les recommandations de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage, mettant en avant les dommages causés aux cultures agricoles par ces oiseaux.
Pourquoi cette mesure a-t-elle été prise ?
Les pigeons ramiers sont accusés d’affecter significativement les activités agricoles en s’attaquant aux semences, jeunes pousses et grains matures. Cette situation contraint souvent les agriculteurs à un réensemencement coûteux, justifiant ainsi leur classement comme ESOD dans le département.
L’intervention judiciaire
L’action en justice menée par One Voice contre cet arrêté repose sur l’accusation d’un détournement réglementaire visant à perpétuer une pratique traditionnelle controversée : la chasse aux palombes au printemps. Le tribunal administratif a temporairement suspendu cette autorisation, remettant en question sa légitimité.
Les arguments contre la destruction des pigeons ramiers
Des associations environnementales, dont Eccla et LPO, ont plaidé pour une approche différente concernant les populations migratrices qui ne causent pas directement de dommages aux cultures locales. Elles soulignent que ces mesures ne devraient pas être utilisées pour justifier une extension non nécessaire des périodes de chasse sous couvert de gestion des nuisibles.
Qu’est-ce qu’une ESOD ?
La classification d’une espèce comme susceptible d’occasionner des dégâts (ESOD) est un dispositif légal permettant leur régulation ou destruction sous certaines conditions. Dans l’Aude, outre le pigeon ramier, plusieurs autres espèces sont concernées par cette mesure destinée à protéger les intérêts agricoles sans compromettre inutilement la biodiversité locale.
Cette affaire souligne le défi constant entre conservation environnementale et nécessités économiques locales, tout en rappelant l’importance du dialogue entre toutes les parties prenantes pour trouver un équilibre durable.
Credits
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Damien
Damien Rousson, co-fondateur de CLEATIS avec Jérôme Vapillon, est un entrepreneur dynamique et un fervent défenseur du sport comme moyen d'éducation et de développement personnel. Avec une formation en ingénierie et un master en poche, Damien a toujours été attiré par l'intersection de la technologie et du sport. Son intérêt pour les sports de tir, en particulier le tir à l'arc mais aussi les sports d'endurance, l'a conduit à explorer les différentes façons dont le digital peut améliorer l'accès à l'information sportive et encourager la pratique sportive. Damien est également un archer amateur, ce qui lui donne une compréhension profonde des besoins et des désirs de la communauté du tir à l'arc. Il utilise cette expertise pour orienter le contenu et les fonctionnalités de https://www.archersdevichy.fr/, assurant que le site réponde aux attentes des utilisateurs, des débutants aux compétiteurs chevronnés.
