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La reprise de la vente des licences pour la chasse aux tangues à La Réunion, initialement prévue en février mais repoussée au 15 mars suite à une action en justice de l’association One Voice, marque un moment significatif pour les traditions locales et la conservation de la biodiversité. Cette décision a relancé le débat sur l’équilibre entre les pratiques culturelles et la protection animale.
Une tradition sous le feu des projecteurs
La chasse aux tangues, un petit mammifère ressemblant à un hérisson, est une tradition profondément ancrée dans la culture réunionnaise. Cependant, cette pratique a été récemment contestée par des groupes de défense des droits des animaux, menant à une suspension temporaire ordonnée par la justice. One Voice, à l’origine de cette action, a suscité un vif débat sur l’impact de la chasse sur les populations de tangues.
Des changements réglementaires
Avec la reprise de la vente des licences, les règles ont été ajustées. Il est désormais possible de chasser tous les jours de la semaine, du lever au coucher du soleil, modifiant ainsi les habitudes des chasseurs. Cette modification vise à contrôler plus efficacement la population de tangues tout en répondant aux préoccupations écologiques. Toutefois, il reste interdit de chasser les mères gestantes ou allaitantes et les jeunes non sevrés, une mesure visant à protéger les populations vulnérables.
Un impact incertain sur la tradition
L’intervention de One Voice et les modifications réglementaires qui en ont résulté soulèvent des questions sur l’avenir de la chasse aux tangues. Bien que le nombre de licences vendues semble avoir diminué, cela ne reflète pas nécessairement une baisse de l’intérêt pour cette tradition. Les habitants de La Réunion sont fortement attachés à leurs coutumes, et beaucoup voient dans ces changements une atteinte à leur liberté.
En réponse, l’Office National des Forêts (ONF) a annoncé des contrôles réguliers pour s’assurer du respect des nouvelles règles. Ces mesures visent à prévenir le braconnage et à encourager une pratique durable de la chasse, alignée sur les objectifs de conservation de la biodiversité.
Conclusion
La reprise de la vente des licences pour la chasse aux tangues à La Réunion illustre la complexité de concilier traditions locales et préservation de l’environnement. Alors que les débats se poursuivent, il est essentiel de trouver un équilibre qui respecte à la fois le patrimoine culturel de l’île et sa riche biodiversité.
Credits
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Jérôme V.
Jérôme Vapillon est co-fondateur de CLEATIS, une agence lyonnaise spécialisée dans le digital qui a récemment lancé le site https://www.archersdevichy.fr/, destiné à devenir une référence dans le domaine du tir à l'arc et d'autres sports de précision. Passionné par les sports de tir depuis son enfance, Jérôme a su allier sa passion à son expertise professionnelle pour créer une plateforme qui sert à la fois de source d'information et de communauté pour les amateurs et professionnels du tir à l'arc. Avant de se lancer dans l'aventure CLEATIS, Jérôme a accumulé une riche expérience dans le marketing digital et la gestion de projet, ce qui lui a permis de développer une approche stratégique et créative dans le lancement de projets numériques. Fan inconditionnel de tir à l'arc, il pratique ce sport occasionnellement, participant à des compétitions locales, et partage son expérience et ses conseils à travers diverses publications sur le site.
